C.D.F. : La Commission de Défense des Frontières qui va établir le tracé de la ligne
fortifiée, son organisation, ses formes, son coût.
C.O.R.F. : La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées à qui incombera la réalisation
technique des trois grandes régions fortifiées (Metz, Lauter, Alpes), ainsi que la défense du
Rhin et du Nord (Une Région Fortifiée de Haute Alsace est également prévue initialement).
André Maginot : (1877-1932) né à Revigny (Meuse).Alors que sa qualité de parlementaire et
d'homme d'état lui aurait permis de rester à l'arriere, André Maginot rejoignit dès la premiere
heure son affectation de guerre, le 44e Régiment d'Infanterie territoriale faisant partie de la
garnison de Verdun. C'est comme sergent a la tête d'une patrouille de ce régiment qu'il fut
grièvement blessé en 1915, a Bezonvaux, donnant avec Driant et Abel Ferry, autres parlementaires
combattants, un bel exemple de courage et de civisme.
Député de la Meuse et Sous-Secrétaire d'Etat à la Guerre (décembre 1913 à juin 1914). Ministre
des Colonies en 1917 et en 1928-29, des Pensions (1920-24) et de la Guerre de 1922 a 1924, puis
de 1929 a sa mort en 1932. C'est a ce dernier titre qu'il fit voter le 14 janvier 1930 la loi
accordant les crédits nécessaires a la construction du systeme fortifié auquel son nom reste
attaché, mais qui avait en fait été conçu par son prédécesseur Painlevé.
Vauban : (1633-1707) Sébastien Le Prestre de Vauban, est né en 1633 à
Saint-Léger-de-Foucherest, il est nommé ingénieur du Roi en 1655, Brigadier général en 1674,
commissaire général des fortifications en 1678, maréchal de France en 1703, retraite en 1706.
Raymond-Adolphe Séré de Rivières : (1815-1895) né à Albi (Tarn), polytechnicien
expérimenté, a construits les forts de Nice et commencé ceux de Metz, présente son mémoire
fameux: Considérations sur la reconstitution de la frontière de l'Est, est nommé Directeur des
Travaux du Génie au ministère de la guerre en janvier 1874, poste qu'il abandonne en 1880
victime d'intrigues politiques.
Cuirassements : Blindages en acier spécial constituant ici les embrasures de tirs
(ouverture pratiquée dans un mur pour le passage de l'arme), les parties extérieures des
tourelles à éclipse et les cloches (de guet, d'observation, de mitrailleuses et de mortiers)
F.M. : Fusil-Mitrailleur modèle 1924 rectifié 1929 (dit F.M.24/29) - calibre 7,5 mm
G.F.M. : Pour Guetteur Fusil-Mitrailleur. Cloche en acier dont le blindage varie entre 20 et 30 cm et est percé
de 3, 4 ou 5 créneaux, donnant chacun un champ de tir de 72°. Il existe trois modèles de cloche G.F.M. : le type A (1929), le type B (1934) et le A transformé B.
Remarque : La situation de la Ligne Maginot dans les alpes est différente. L'Italie n'est à ce moment là pas un allié.
Ici c'est surtout la configuration du terrain qui dicte les solutions à retenir pour l'implantation des ouvrages. Les cols,
passages obligés au franchissement des Alpes, constituent les points stratégiques à défendre. Malgré leur grande supériorité numérique, les troupes italiennes n'arriveront pas à passer la Ligne Maginot dans les Alpes.
Remarque : Les ingénieurs de l'époque iront jusqu'à étudier le mode de vie des sous-mariniers afin de répertorier le maximum de problèmes dus au confinement et, appliqueront à la ligne Maginot, certaines solutions qui ont fait leur preuves dans la marine. (Pour désigner le personnel d'un ouvrage, on trouvait parfois le terme "d'équipage" ...)
VETRA : société des Véhicules et TRActeurs Electriques
S.W. : société Schneider Westinghouse